Orphée
Orphée
Ombres qu’un souffle pourrait déranger
Esprits des êtres aimés
L’immobilité comme seul chemin
Douleur douleur s’il faut t’arracher
Ombres, vous seules avez pouvoir de délivrance
La vie peut nous offrir encore quelques douceurs
La nuit tu veilles,
Pas de repos, pas de sommeil
Tu ne veux laisser s’estomper
Ce paradis passé
Cessez, mélodies circéennes de l’enfance
Que nous puissions marcher pas à pas cœur à cœur
Ton pas s’enracine dans le jardin
La terre est lourde à tes semelles
Ne te retourne pas
Attrape ma main
NG
29 juillet 2011
Inattendu Retour de Minos
Les couloirs blancs
Se croisent aveuglants
Le patient cherche des yeux
Horizontale la mince ligne noire
Et s’enfonce dans des sous-sols sans ciels
Quelques trouées bleu banquise
Marquent des haltes
Mais le minotaure attend
Technologie irréprochable
Darde ses rayons
L’engloutit
Le recrache
Dans cet enfer de glace
D’où il peut,
Plus tard
Suivant le fil
Ressortir.
NG
09 janvier 2012
Partie de campagne
Sous mes pas
Le trottoir est hostile
Sur mon cou
Le ciel lourd de nuages gris.
Les collines ondulent derrière un rideau liquide.
Le vert luit et m’écœure
Souligné par le brun décoloré
Des arbres et des buissons.
Gouttes sur le chemin creux.
Boue.
Quel bouleversement ?
Ni gaz toxique, ni soleil ardent.
Le souffle du temps.
Quel poison ?
Ni colchique, ni champignon.
Manque d’horizon !
22 janvier 2012
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